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Ours tranquille

COMMENT SUPPRIMER LE JUGEMENT EN VOUS ?

30 Avril 2016 , Rédigé par ours tranquille Publié dans #spiritualité

 

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Transmis par Sylvain Didelot

Je suis Sylah,

je suis l’énergie de la manifestation, je suis l’énergie de la conscience Divine qui s’exprime.
Comme vous, comme vous à chaque instant, comme ce que vous êtes.

Alors je m’exprimerai toujours sur ce qui est la loi de manifestation, sur la manière, dont dans ce monde, vous exprimez les choses, la manière dont elle s’exprime sur ce monde à travers vous.
Maître Marie, et Maître Lady Nada vous ont exprimé ce soir à quel point vous êtes des projections de l’amour universel, à quel point reconnaître que vous êtes cela peut vous accorder le fait de dépasser ce qui semble être en vous.

Quand je parle de ce qui semble être en vous, je parle d’effacer ce que vous appelleriez des pensées négatives, d’effacer ce que vous appelleriez des lamentations, des plaintes, des regrets, des remords, des envies mal posées.
Vous êtes tous créateurs, maintenant les guides n’ont cessé de vous le dire et je pense qu’ il est inutile que je revienne la-dessus. Mais vous êtes aussi des êtres d’amour, et toute création est faite d’amour.

Alors qu’est-ce qui brise l’amour ? Le jugement et la peur. L’un mène à l’autre et l’autre mène à l’un.

Comment supprimer le jugement en vous ?

Alors, Maître Marie vous a demandé de comprendre à quel point l’autre était vous-même.
Maître Lady Nada vous a exprimé à quel point dans un couple, l’autre n’était pas le complément de ce que vous êtes, mais à quel point celui-ci pouvait être le miroir le plus parfait qui soit pour vous, cette personne vous servant sur un plateau d’argent chaque leçon que vous avez à vivre, sans pour cela que cette personne soit pour vous in-détachable, immuable, vous êtes auto-suffisants.

Le problème par contre de cette auto-suffisance dans l’incarnation, et j’en comprends bien les aspects puisque je vis des incarnations – je vis cette incarnation de Sylvain notamment – le problème de cette, je dirais indépendance, c’est ce côté que vous avez tous, humainement, à considérer que vous avez raison, à considérer que vous avez quelque chose à défendre, à considérer qu’il y a une position forte et une position faible, à considérer qu’il y a une position objective et une position non objective.

Vous voyez à quel point vous êtes des êtres séparés. C’est un petit peu comme si vous vous coupiez de la Source elle-même quand vous faites cela. Quand vous considérez que vous avez raison et que l’autre à tort, vous vous coupez d’une part de vous-même.

La paix. La paix est un état qui ne décide pas d’avoir raison ou d’avoir tort. Ce que vous voulez vraiment c’est être en paix, pas avoir raison ou pas avoir tort. Quand vous défendez une position, quand vous défendez le personnage – parce qu’il existe évidemment des valeurs morales qui méritent d’être défendues soyons clair – mais quand vous défendez le personnage, que défendez-vous ? Vous défendez une forme illusoire, vous défendez une forme temporaire. Laissez l’autre à ce qu’il est, dites lui simplement : c’est ce que tu penses et je l’accepte.
Ça s’arrête là.
Ce que j’essaye de vous dire ici, c’est que souvent vous passez énormément de temps à bavarder inutilement, à discuter de ce qui vous semble être une vérité.

Vous savez, beaucoup de vos ordres monastiques et beaucoup d’êtres spirituels ont décidé de se retirer dans le silence, parce que le silence est une sorte d’union à ce que vous êtes, une d’union avec votre pensée. Votre pensée est déjà assez chaotique quand vous l’exprimez à travers la parole, à travers le personnage, alors c’est comme si Cette vérité devait apparaître comme La création. La création Divine elle n’est pas dans la voix, elle n’est pas dans ce que vous exprimez, elle est dans ce qui est, elle est dans ce que vous êtes. C’est pourquoi ces moines se retirent pour méditer pour entrer dans le silence intérieur de leur être, jusqu’au jour où ils parviennent à ce que l’on appelle l’illumination. Mais l’illumination c’est quoi, c’est de comprendre qu’il n’est pas de position absolue.

Lorsque mon ami, que vous appelez aujourd’hui Siddhartha Gautama, Bouddha, a découvert cette notion d’équilibre, ce qu’aujourd’hui certains appellent le vecteur d’équilibre : à quel point quand une corde est trop tendue elle ne vibre pas, et quand elle n’est pas assez tendue non plus (la corde trop tendue casse, pas assez tendue elle ne résonnera pas), cela signifie simplement qu’il faut accepter cette voie du milieu qui fut embrassé par mon ami.

Que signifie cette voie du milieu ? Elle signifie la tempérance, elle ne signifie pas « j’accepte tout », elle signifie « je ne renie rien ». Chaque vérité existe et co-existe avec ce qui est. Je choisis la mienne, mais je n’interdis pas l’autre vérité d’exister. Je ne peux pas l’interdire, je peux la refuser parce que j’ai le libre arbitre, parce que j’ai le choix, parce que je suis un maître. Je peux refuser de penser à cette alternative et en refusant de penser à cette alternative, je vais la faire disparaître de ce monde, petit à petit. Il est là le sens Divin qui a déjà été exprimé tellement de fois, de lutter POUR, au lieu de lutter CONTRE. Parce que c’est votre pensée POUR qui va être créatrice, quand vous luttez CONTRE, vous renforcez ce qui est derrière ce CONTRE, toujours, cette loi est immuable. Votre pensée crée, quoi que vous pensiez, vous créez. Plus vous pensez à des monstruosités, plus vos créez ces monstruosités.

Alors il ne s’agit pas de les renier, il s’agit vraiment de les regarder. Il s’agit vraiment de dire NON à cela, mais de remettre cela dans un espace de paix, de demander à la conscience Divine d’éclairer ce qui se passe, et de ne pas rejeter cela, de ne pas être dans le déni de ce qui EST.

Si vous voulez vous opposer à la violence, par exemple, n’employez pas des pensées de violence envers les gens violents : Oh si je les tenais je les tuerais, oh si je les tenais je leur taperais dessus, oh si je les tenais je les enfermerais. Ces mêmes pensées que vous avez, vont enfermer quelqu’un, vont tuer quelqu’un, vont violer quelqu’un, à l’autre bout de la planète.
Soyez plus dans la compassion : je voudrais tellement lui expliquer ce qu’il fait, je voudrais tellement qu’il comprenne à quel point c’est inutile, à quel point cela ne sert à rien, à quel point cela le dessert de lutter contre une part de lui-même, de lutter contre cette unité qu’il est.
Alors en faisant cela, vous serez dans la compassion, non dans la pitié mais bien dans la compassion. La compassion c’est un acte qui accepte ce qui est, et qui l’éclaire de la lumière Divine, parce qu’en l’éclairant de lumière Divine, vous laissez une chance à la conscience de s’éveiller à la conscience. Si vous observez un être violent et que vous lui proposez la violence, il va vous la renvoyer. Si devant un être violent, vous l’observez, avec le plus grand amour qui soit, en lui disant pourquoi ? alors vous lui offrez une chance, vous lui offrez une chance de s’ouvrir à sa propre Divinité et souvent vous n’accordez même pas cette chance aux gens. Vous n’accordez même pas cette chance à celui que vous pensez vouloir rejeter, à celui que vous pensez vouloir renier. Alors sous prétexte qu’il est habillé différemment, sous prétexte qu’il parle différemment, vous le rejetez.

Si vous faites cela, forcément, vous allez vivre, dans la manifestation, l’éclat de ce que vous êtes, l’éclat de ce rejet. Plus tard, vous vous sentirez rejetés vous-mêmes, et vous serez même capables de dire : « mais personne ne m’a aidé quand j’étais dans la même situation », parce que vous avez vous-mêmes refusés d’aider quelqu’un qui était dans cette situation auparavant. Il ne peut en être autrement, si cela vous arrive, c’est que vous l’avez déjà fait.
Alors, appelez-nous. Laissez-nous vous éclairer, laissez-nous vous montrer ce qui est vrai, laissez- nous vous montrer, vous présenter un autre regard sur une situation qui vous semble compliquée, laissez-nous vous montrer à quel point vous êtes des êtres complets.

Pour que vous complétiez votre dimension, l’enseignement que je voudrais vous donner ce soir est celui du genre sacré. Je ne parle pas de féminin sacré, ou de masculin sacré, d’autres s’exprimeront sur ce point, juste de dire à chaque femme qu’elle doit engendrer le masculin sacré, et juste dire à chaque homme qu’il doit engendrer le féminin sacré en lui. C’est-à-dire retrouver cette position d’équilibre entre ce que peut être le cœur – la gestion des émotions d’un côté pour le côté féminin – et ce que peut être la conscience, et la maîtrise, pour le côté masculin.

L’un sans l’autre est déséquilibré. Celui qui se pense maître, mais ne vit pas ou ne gère pas d’émotion, ne sera jamais un bon maître ou un bon guide. Il sera quelqu’un de très militaire et très vite il se sentira perdu.
Par contre, celui qui travaille au travers des émotions, qui ne fait que vivre des émotions sans jamais être dans la maîtrise de ces émotions, sans jamais être capable de leur dire non : ceci est ce que je traverse pas ce que je suis, celui-là aussi se laissera entraîner dans sa propre douleur, dans sa propre souffrance.
Le premier reniera la souffrance, sa souffrance, et celles des autres, ainsi il ne sera pas complet.
Le second verra la souffrance partout, la sienne et celles des autres, ainsi il ne sera pas complet non plus.
Complétez-vous, traversez vos émotions, faites des choix, soyez dans la maîtrise de qui vous êtes, acceptez vos propres choix, acceptez les conséquences, vivez-les, changez d’avis si c’est nécessaire, mais ne restez pas entre deux. Ne restez pas dans une situation qui vous obligerait à vous défendre, car si vous vous défendez vous avez déjà perdu, car si vous recherchez sans cesse un positionnement, c’est que vous n’êtes pas stable.

Maître Jésus, je me souviens, fut un jour interloqué par un paysan :

Ce paysan lui dit : si tu es Jésus, alors je veux que mon champ soit instantanément fleuri là, ici et maintenant
Jésus lui a répondu : crois-tu que cela soit possible,
le paysan lui a répondu : non c’est pas possible et c’est pour cela que je te le demande, tu te dis capable de tout, tu te dis capable de miracles, alors fais-le,
Jésus alors lui répondit : puisque tu n’as pas cette foi, puisque tu ne crois pas, cela ne pourra pas arriver, je ne peux le faire, le Père ne peut exercer son ministère que sur celui qui croit en sa propre valeur et en sa propre conscience, tu as choisi que ce champ ne pousse pas, tu as choisi que cette terre soit stérile, pourquoi ferais-je un autre choix à ta place ?

Le paysan fut en colère, quelques instants plus tard la femme du paysan vint vers Jésus et lui dit :
Maître, moi je te reconnais en tant qu’être Divin, je reconnais cette Divinité que tu es, je te demande de pardonner mon mari, de comprendre à quel point il est malheureux que ce champ ne donne rien, de comprendre à quel point cette colère qu’il t’a exprimée c’était surtout cette colère qu’il exprime envers lui-même
Jésus lui dit : porté par la colère ce champ ne peut pas pousser, porté par ton amour il poussera.

Alors j’aimerais que vous sachiez, qu’instantanément, chaque graine se mit à pousser, qu’instantanément ce champ se mit à fleurir.

La femme se mit alors aux genoux de Jésus et lui dit : merci d’avoir exercer cela pour moi,
Jésus releva cette femme et lui dit : je n’ai rien fait, je te remercie d’avoir exercer cela pour lui.

Voilà quel est le sens du véritable amour dans le couple, voilà quel est le sens de cette compassion que nous exprimons, voilà quel est le sens du miracle. Voilà que celui qui reconnaît la souffrance, s’offre la possibilité du miracle, que celui qui la renie et fait souffrir parce qu’il souffre, se renie à lui-même et renie le propre miracle qu’il est.

C’est sur cette conscience et sur cet espace que je vais vous laisser ce soir.

Merci à vous

DISPONIBLE ICI

Mon site web: http://sylvaindidelot.com/

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